lundi 18 juillet 2022

Les Violons de l'Automne 2022 au Falgoux : tagada, tagadou, tout savoir pour y participer !


Et bien, bienvenue à toutes et tous pour cette course de préparation en vue de la 18ème édition du grand steeple chase des Violons de l'Automne, épreuve mythique qui va se dérouler une nouvelle fois sur le magnifique violonodrome du Falgoux au mois d'octobre prochain.

On me souffle dans l'oreillette que les violoneux sont dans les stalles de départ... je les vois, maintenant, oui, je les vois : tout à la corde, les deux Dominique, venus du Puy-de-Dôme, casaque jaune et toque bleue, et Philippe, venu du Limousin, casaque verte et toque rose, tous trois arc-boutés sur leurs chevalets, prêts à faire feu de tout bois et à cavaler à tout crin sur la première bourrée qui se présentera ; à leur gauche, une bonne partie de la horde de poilus de 12 Violoneux, piaffant d'impatience de faire la culbute sur la volute ; inévitablement les Cantalous sont là aussi, qui jouent des coudes pour faire leur place et ne pas rester sur la touche.

On distingue à l'arrière quelques petits nouveaux, tout ouïe pour connaître les secrets des habitués - qui ne veulent quand même pas vendre la mèche - et savoir ainsi tirer le meilleur parti de ce week-end de folie. Sauf à en perdre la laine, je ne peux les citer toutes et tous, ils et elles sont trop nombreux et nombreuses, car oui, il y a aussi des violoneuses prêtes à donner leur âme pour une sautière endiablée ou une polka taclysmique... Aaaahhh, la course vers le Falgoux s'annonce tout aussi épique qu'hippique et la tension des cordes est au maximum...

Ça y est, c'est parti, et déjà je vois Marianne, la rebelle de la forêt, les Monique et Jacqueline qui, plus rapides que le vent, se saisissent au vol du stock de programmes des Violons de l'Automne 2022, que les autres participants, Serge et Jean-Louis en tête, cherchent désespérément à leur arracher des mains ! Elles ont toutefois bien du mal à garder leur équilibre car le programme est bien chargé cette année, et ce, dès le vendredi après-midi !

Le malin Pierre qui roule, venu du lointain Allier, s'est quant à lui discrètement saisi du plan d'accès au Falgoux, c'est dans la nature des choses, il en a marre de rouler, Pierre ! Il ne faudrait tout de même pas que cela empêche certains violoneux de venir, égarés sur d'autres lieux musicaux ou gastronomiques... ils et elles manqueraient trop à la fête !

Aïe aïe aïe, il semble que Michel de Sauveterre ait malicieusement subtilisé la liste des hébergements du Falgoux alors qu'il n'en a pas besoin puisqu'il vient en camping car, le canaillou ! Tout un troupeau de violoneuses et violoneux, inquiets de devoir coucher au bord du Mars ou dans la forge de Maître Ythier, s'est lancé à sa poursuite, pour récupérer les précieuses informations, on les comprend !

Et puis, faisant l'extérieur, voici les membres de l'atelier de violon de Rodez, Isabelle, Robert, Eric, Florielle, Daniel, accompagnés de José, Céline, Jean-Claude, Pierre, Gérard et Bernard qui déboulent maintenant pleine piste et, décoiffant au poteau les révérends-pères François et Thierry, qui leur donnent quand même leur bénédiction, décrochent victorieusement le mythique bulletin d'inscription qui leur donnera droit à coup sûr à une bonne ration de fouace ou de truffade (et de Birlou !). Incroyable mais vrai, ils sont bien onze ex-aequo et sur le podium, les onze y trônent, bravo !

On nous annonce une réclamation de la part des Dominique et de Philippe qui ont eu le temps de faire six fois le tour de la piste à l'ébahissement général du public. Eric, Pierre et Bernadette n'en ont fait que la moitié d'un mais on les avait orientés sur le concours de dressage de violon dont ils ont eux-mêmes proposés les épreuves, que tout compétiteur avisé pourra se procurer sous forme d'enregistrements sonores.

Mais le meilleur est pour la fin, voici que les vahinés en costume traditionnel du Rouergue et du Cantal, Françoise, Nicole, Geneviève et Isabelle, la dernière du plus bel Aspect, accrochent maintenant des bouquets de fleurs aux cous de tous les héros et toutes les championnes de cette épopée violonistique, sans oublier personne !

Que ce fut beau, que ce fut fort ! Mais, que dis-je, que ce sera beau et que ce sera fort, car  maintenant que les voilà bientôt toutes et tous dûment informés, nul doute qu'au Falgoux nous les verrons les 7, 8 et 9 octobre toutes et tous dûment rassemblés !

Si en plus, c'est pour avoir son prénom dans une future et improbable saga telle que celle que nous vous avons infligée ici... aucune raison de rater ça !

A vous, Cognacq-Jay !

Merci, Léon !


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